Le festival qui a mobilisé les Kinois pendant trois jours, du 16 au 18 juillet, a été lancé par le président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI, qui s’est dit fier de cette réalisation de grande envergure. Le Chef de l’Etat, tient la tenue du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme (FMMT) pour une occasion offerte au gouvernement de la RDC de réaffirmer sa vision, celle de placer le tourisme parmi les piliers stratégiques de la diversification de l’ordre économique.

Participant à l’ouverture solennelle du FMMT, le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a, dans son allocution, félicité le gouvernement congolais pour cette grande organisation. Par ailleurs, le patron de cette institution spécialisée des Nations unies destinée à promouvoir et développer le tourisme restera clairement affiché son optimiste pour l’avenir de la RDC. Il est d’avis que le secteur du tourisme et de l’art congolais pourraient à juste titre être la voie par laquelle la RDC retrouverait sa paix.
La réalisation de cette admirable rencontre, une première dans le monde, pensée et mise sur pied grâce au Ministère du Tourisme dirigé par le Ministre Didier M’Pambia est la matérialisation d’un souhait nourrie par une volonté de fer. Aussi, n’est-il pas étonnant de l’entendre dire : « Je vois un rêve devenir réalité ». Premier maître d’ouvrage de cette entreprise fort ambitieuse menée à terme avec le concours de son homologue du Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, le Ministre du Tourisme a affiché sa reconnaissance envers le Secrétaire général d’Onu Tourisme. En effet, ce dernier a joué sa partition de bien belle façon en mobilisant les Etat membres de la région pour leur participation à ce tout premier rendez-vous mondial. Ceci avec la conviction que le FMMT a assurément des beaux jours devant lui.

Aussi heureuse que ravie de participer à cette première aventure qui s’annonce fructueuse, la Ministre Yolande Elebe a souligné : « Derrière ce festival se cache un enjeu majeur pour la nation congolaise, celui d’affirmer sa souveraineté culturelle, de renforcer l’unité nationale et de défendre l’intégrité territoire de la RDC ». Ces paroles prononcées dans son discours à la cérémonie d’ouverture ont résonné telle une vraie profession de foi en la capacité de cet événement de fédérer les énergies pour une cohésion plus forte des fils de la nation à l’exemple de la synergie de son Ministère et du Tourisme qui ont organisé de concert le festival. 

A travers le FMMT organisé à Kinshasa dans le prestigieux nouveau Centre culturel attenant à l’Institut National des Arts, la RDC s’affirme désormais comme un acteur incontournable de la scène culturelle africaine et mondiale. Cette remarquable initiative portée conjointement par les Ministères du Tourisme et de la Culture, Arts et Patrimoine avec l’accompagnement assidu d’ONU Tourisme a connu une programmation diversifiée entre culture et tourisme. La cérémonie d’ouverture réalisée avec pompe le 16 juillet était ponctuée par un spectacle du Ballet national mettant en lumière la culture à travers chants et danses spécifiques des provinces. Il a de même conduit à une exploration rapide des valeurs touristiques indéniables de la RDC. La beauté toute naturelle du pays a été révélée par des paysages spectaculaires et la faune riche de ses espèces endémiques, notamment zèbres, okapis et hippopotames blancs. Un aperçu rapide qui a captivé l’attention et émerveillé l’assistance. 

Le hall d’entrée du Centre culturel érigé en village culturel a été le pôle d’attraction qui a suscité curiosité et émerveillement étant le passage obligé conduisant à la salle qui a abrité le Forum du 17 juillet autour d’une série de panels de haut niveau. Organisés en soirées, les concerts qui ont attiré des foules dès l’entame, le 16 juillet étaient la cerise sur le gâteau. Le Palais du Peuple pris d’assaut pour le concert d’ouverture de Fally Ipupa a bien donné le ton. La journée du 18 Juillet, consacrée en majeure partie aux visites guidées, partant de la randonnée fluviale sur le Majestueux fleuve Congo à la visite du sanctuaire Lola ya Bonobo, véritable « Paradis des bonobos », comme le dit son nom, avec comme point de chute Kinshasa by night, un circuit qui permet de vivre l’effervescence de la ville sous les lumières vacillantes des quartiers d’ambiance qui la font vibrer la nuit.